L’icône s’inscrit dans l’histoire de la chrétienté et trouve son épanouissement dans la tradition orientale. Elle puise, ainsi, son origine dans le monastère Sainte-Catherine du Sinaï (Egypte). Elle s’est ensuite développée dans les monastères du monde entier et est donc logiquement arrivée en Russie où le Tsar l’utilise comme un moyen de réunir tous les cultes païens (d’où l’existence de l’icône grecque et de l’icône russe).
Elle se veut aujourd’hui le représentant de toutes les formes d’art religieux qui, depuis le Vème siècle, accompagnent la religion chrétienne… si bien qu’elle en est devenue un pont entre l’Ouest et l’Est !
Depuis la première représentation de la vierge par l’apôtre Saint Luc, l’icône a su garder son originalité : celle de nous présenter un monde transfiguré où respire paix, harmonie et beauté. Elle nous fait découvrir un univers de perfection et représente le monde comme Dieu l’aimerait.
La pratique
Contrairement à certaines idées reçues, l’apprentissage de la peinture d’icône est à la portée de tous (même des débutants). Elle requiert simplement un peu de temps, de patience et un bon accompagnement que nous vous fournissons à l’Atelier des Étangs.
Ensemble, nous prenons le temps d’apprendre son langage, son vocabulaire, sa syntaxe mais aussi ses symboles. Des explications sont données, pendant les cours d’icône grecque et d’icône russe, par notre professeur et spécialiste en iconographie, Vivienne Rousselle. Une fois cet art compris, chacun peint, à son rythme et selon ses aptitudes, de belles œuvres. Le tout en musique !
A signaler que dans notre atelier de Sigean (situé dans l’Aude, entre Narbonne et Perpignan), nous n’utilisons que des produits naturels et nobles.
Pourquoi choisir l’icône ?
D’abord parce que c’est un art incroyable, en pleine évolution mais qui s’inscrit dans une grande tradition.
Ensuite car ce n’est pas « que » de la peinture… L’iconographie pousse à la réflexion, elle permet un cheminement intérieur et offre donc une fenêtre sur l’absolu !
Différences icône grecque/icône russe
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Dans l’icône à la méthode grecque, toutes les couches successives sont couvrantes.
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Dans l’icône à la méthode russe, le liant à la tempera est davantage dilué et les couches plus transparentes.
A noter qu’il existe deux techniques pour poser l’or :
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Soit sur une mixion à l’eau (fine couche de colle)
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Soit sur un bolos (terre d’Arménie), à l’aide d’une agathe